029 - Vivre de la Street Photography - Valérie Jardin

 
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Valérie Jardin est Française et vit à Minneapolis. C'est une street photographe accomplie et une formatrice reconnue dans le domaine, qui donne des ateliers sur ce sujet dans toutes les grandes villes du monde.

Dans cet épisode, nous parlons d’apprendre à voir plutôt qu’à regarder, d’idées préconcues, de quand la passion devient un job, de louper une photo et d’en tirer une leçon, de patience, de s’abstenir de faire des photos sans intérêt, de connaitre son appareil photo par coeur, de se fixer des limites, d’avoir beaucoup de cordes à son arc, de revenus passifs, de savoir dire non, de la difficulté à vivre ses rêves, mais surtout, on vous explique comment fonctionne la cape d’invisibilité de Harry Potter.

Bienvenue dans l'oeil de Valérie Jardin.


 
 

Legos de l’épisode:

  • “ J’enseigne aux gens à voir et pas juste à regarder ”

  • “ Ce qui m’inspire le plus c’est la vie, c’est d’être dans la rue ”

  • " Je pars sans aucune idée préconcue, je ne recherche pas une photo. Je laisse la vie me surprendre"

  • " Ça ne veut rien dire ProfessionnelProfessionnel c’est travailler pour les autres, amateur c’est travailler pour soi ”

  • " Les photographes professionnels oublient souvent de travailler pour eux-mêmes, de faire des projets qui sont personnels, qui sont tellement importants “

  • " Une fois que la passion devient un job, on oublie la raison pour laquelle c’était une passion au tout début”

  • " De gagner ma vie en faisant de la photo qui me faisait plaisir à moi… ça libère, c’est incroyable”

  • " Tu n'as pas loupé (le moment), tu as loupé la photo, mais tu l'as vu, et ça c'est plus que 99% de la population. Tu as appris quelque chose et tu as vu quelque chose."

  • “ Je fais aux autres ce qui, si j'étais le sujet, ne me gênerait pas “

  • Sur le coté In your face de certains photographes de rue: “ Ca peut faire de super photos, mais ce n’est pas ma personnalité “

  • " Photo de rue, ça peut être plein de choses à partir du moment où il y a un humain ou l’idée d’humanité “

  • " Je ne suis pas une personne très patiente, sauf pour l’enseignement et la photo”

  • " Si je vois une belle lumière ou un bel escalier, je vais attendre la personne idéale. Je préfère ne pas appuyer sur le déclencheur que de gâcher une photo avec quelqu’un qui n’a aucun intérêt “

  • " C'est le problème de la photo de rue: c''est devenu tellement populaire, mais c’est un peu tout et n’importe quoi…”

  • " Je suis à Paris, je vais photographier des Parisiens, à Rome des Romains. Je ne vais pas photographier des touristes ”

  • “ Je n’aimerais pas essayer de refaire (une image): Si on part avec une image dans la tête, ça veut dire que c’est l’image de quelqu’un d’autre… Il faut toujours partir sans idée préconçue et laisser la rue nous surprendre “

  • " Généralement je suis complètement invisible"

  • " Mon appareil photo, je le connais tellement bien que je ne le mets jamais devant mon visage, j’arrive à l’utiliser de façon dynamique à des hauteurs différentes”

  • " C'est pas pour me cacher, c'est pour ne pas déranger le moment. Si la personne s'aperçoit que je prends une photo, le moment est passé. Le but, c'est de prendre la photo avant que le moment soit changé.”

  • " Les gens sont heureux: N'importe où dans le monde , on leur fait un compliment, c'est très rare que la personne dise "Ah non, vous m'effacez ça tout de suite”. “

  • " Il faut vraiment être à l’aise avec ce qu’on fait et se dire “ce que je fais, c’est important”.”

  • " Travailler avec une longueur focale qui est toujours la même, on apprend à voir comme ça”

  • " Il faut que l'appareil devienne une extension de ta vision, les réglages ça doit devenir complètement naturel”

  • " Je conseille toujours à mes élèves de se limiter. Pas besoin de mettre une pellicule pour se limiter à 36 prises de vue, on peut le faire avec un appareil numérique aussi.”

  • “ Plus on se met de limites, mieux on travaille. Le numérique a rendu les photographes assez paressseux.”

  • " Quand on est One Woman Show, il faut pouvoir avoir plusieurs sources de revenus, parce qu’il peut se passer quelque chose comme ça (la pandémie).”

  • " Les revenus passifs, pour tout artiste qui gagne sa vie avec son art, c’est hyper important.”

  • " Il faut savoir dire non, et il faut savoir ce qu’on veut”

  • " C'est pas facile de vivre son rêve, c'est sûrement la chose la plus difficile que j’aie jamais fait. Ça demande un effort incroyable et un travail sans relâche.”

  • " On pense trop, on réflechit trop et on loupe plein de choses.”

  • " La photo de rue, ce n'est pas la perfection, c’est l’émotion.”


Dans cet épisode, on parle de:

  • Les deux photos dont nous parlons pendant l’épisode:

 
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A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

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